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Portrait de Damien, manipulateur radio à l'Hôpital privé de Bois-Bernard

le 07/06/2021

Découvrez le portrait de Damien D’hondt, manipulateur radio à l'Hôpital privé de Bois-Bernard (62).

Damien D’hondt, manipulateur radio
Damien D’hondt, manipulateur radio

Le groupe Ramsay Santé compte près de 36 000 collaborateurs, parmi lesquels une grande majorité de soignants. Chaque jour, ils prennent en charge nos 7 millions de patients. 
Aujourd’hui plus que jamais, ils sont en première ligne et nous voulons les mettre à l’honneur et les remercier de prendre soin chaque jour de ce que nous avons de plus précieux : notre santé. Damien D’hondt est l’un d’entre eux. Portrait de ce manipulateur radio exerçant à l’Hôpital privé de Bois-Bernard (Hauts-de-France, 62). 

Quelle est votre fonction ?

Je suis manipulateur en radiologie, spécialisé en médecine nucléaire. Mes missions se décomposent en plusieurs étapes : tout d’abord la préparation des produits radioactifs qui seront administrés aux patients afin de rendre l’examen le plus lisible possible*. Ensuite, l’administration du produit, la réalisation des images et enfin une assistance au médecin. Il m’arrive également de faire du TEP-scanner (Tomographie par Émission de Positons couplé à un scanner), un examen d’imagerie médicale performant qui s’intéresse au fonctionnement, au métabolisme et à l’anatomie des organes.

Quel a été votre parcours et pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Au départ, je ne savais pas trop vers quel métier m’orienter. J'ai réalisé un bac ST2S, puis un Diplôme de Technicien Supérieur en Imagerie Médicale et Rayonnement Thérapeutique (DTS IMRT). Ce diplôme me permettait de devenir manipulateur en électroradiologie médicale, un métier que je ne connaissais pas, mais qui m’a rapidement séduit. Il y a une partie très technique et une partie relationnelle avec le contact patient. Pour finir j'ai trouvé un poste à l'hôpital privé de Bois-Bernard suite à mon stage de fin d’études. 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ? 

Le travail d’équipe est très important. L’absence de routine me plaît également beaucoup. Je peux me retrouver au laboratoire pour préparer les produits, installer un patient en salle de consultation en vue d’une épreuve d’effort ou encore réaliser un TEP-scanner... C’est autant physique que intellectuel et cela s’équilibre très bien au quotidien. 

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle ?

C’était au début de ma carrière. Mon premier arrêt cardiaque en épreuve d’effort... Le patient est amené à pousser ses capacités cardiaques au maximum, et ce jour-là, une limite a été franchie. C’est impressionnant, même si nous abordons ces situations sur des mannequins à l’école. J’ai vécu cela comme une véritable prise de conscience : nous ne sommes pas seulement des manipulateurs radio, mais bien des soignants avant tout. Heureusement, avec le cardiologue présent, nous avons très vite réagi et évité le drame. 

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Pour le moment, je me sens bien dans ce quotidien et dans mes missions. J’aimerais éventuellement pouvoir prendre en charge des étudiants et les accompagner dans leur formation en devenant tuteur de stage. J’aime beaucoup la perspective de pouvoir transmettre aux autres. Et un jour, peut-être que je reprendrais mes études pour devenir cadre de santé !

* : Une intervention en médecine nucléaire comporte l’injection, la déglutition ou l’inhalation d’un traceur radioactif. Chaque radiotraceur est conçu pour se lier à un organe, un os ou un tissu particulier du corps. Une caméra spéciale capte ensuite des images de la distribution du traceur dans le corps, facilitant l’observation et le diagnostic.