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Le traitement des hémorroïdes peut à présent être réalisé de manière quasi-indolore grâce à la radiofréquence. Réputée pour ses multiples bénéfices, cette technologie est désormais utilisée à la Clinique Lambert, située à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). Explications avec le Dr Maya Djeridi, chirurgien viscéral digestif et proctologue.

Considérées, comme une maladie source d'un inconfort important par les patients qui en sont atteints, les hémorroïdes surviennent en raison de l’inflammation des veines qui se trouvent dans la partie terminale de l'intestin (dans la région anale). « En cas d’échec des traitements médicamenteux et/ou endoscopiques instrumentaux, un traitement alternatif chirurgical moderne peut s’avérer nécessaire », indique le Dr Djeridi.

Parmi les techniques les plus utilisées, les opérations de résections conventionnelles sont réputées pour leur efficacité sur le long terme. « Toutefois, celles-ci sont associées à des taux de douleur et de complications plus élevés », ajoute la spécialiste. Afin d'éviter ce risque opératoire, de nouvelles techniques chirurgicales mini-invasives ont vu le jour ces dernières années. « Parmi elles, la radiofréquence hémorroïdaire est considérée comme une nouvelle option chirurgicale assurant des résultats efficaces, avec des taux de douleur bien plus faibles et un retour à la vie active plus rapide », explique la professionnelle de santé.

Le déroulé de la radiofréquence hémorroïdaire

Ce traitement mini-invasif des hémorroïdes (n’engendrant aucune coupure, peu de saignement ou de douleur) est réalisé en un laps de temps très court sous anesthésie générale. « Il consiste à chauffer les veines hémorroïdaires dans l’objectif de les scléroser via une sonde métallique, introduite sous la muqueuse du bas rectum », décrit le chirurgien proctologue.

Le patient est anesthésié durant l’intervention et peut quitter l'hôpital le jour même, avec des douleurs quasi non-existantes. « Grâce à cette technique, certains patients ont parfois la sensation de n'avoir subi aucune intervention », constate le Dr Djeridi. Bien qu'elle soit indiquée pour traiter les stades les plus précoces de la pathologie, elle s’applique également aux stades plus évolués (stade 3). 

« Des soins postopératoires minimaux sont requis et un retour rapide aux activités quotidiennes normales est assuré », assure l’experte, en insistant sur le fait que cette technologie mini-invasive permet en outre de prendre en charge plus de patients.