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Quelle est votre fonction ?

Je suis infirmière coordinatrice RAAC et chirurgie au sein de l’Hôpital privé Le Bois depuis 2019. Je travaille dans les services de chirurgie générale qui accueillent de la chirurgie bariatrique, viscérale, urologique, gynécologique mais aussi la neurochirurgie de l'établissement. L’acronyme RAAC signifie « Réhabilitation améliorée après chirurgie ». Ma mission est de préparer les patients avant leur intervention chirurgicale pour qu’ils puissent ensuite se rétablir le plus vite possible, et retrouver ainsi rapidement leur autonomie. Pour cela, je veille à ce qu’ils aient une préparation optimum d’un point de vue diététique, psychologique, physique et physiologique. Concrètement, nous travaillons aussi sur la correction des carences (anémies, carences nutritionnelles, etc.) en lien avec les anesthésistes et les chirurgiens. L’avantage de la technique RAAC tient dans son côté global et minimaliste. Nous veillons en effet à être le moins invasif possible sur le plan chirurgical afin de pouvoir ensuite retirer rapidement les matériels chirurgicaux invasifs comme les drainages ou sondes urinaires.

Quel a été votre parcours ?

En 2009, après mon diplôme de l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI.), j’ai débuté ma carrière à l’Hôpital privé Le Bois comme infirmière générale. J’ai travaillé pour un grand nombre de services, notamment en chirurgie, pendant près de dix ans, jusqu’en 2018. J’ai eu alors envie d’évoluer, d’effectuer de nouvelles missions. Au même moment, la RAAC était lancée au sein de l’établissement et la direction m'a proposé le poste d’infirmière coordinatrice RAAC que j’ai accepté.

Pourquoi avez-vous accepté ce poste ?

C’était une belle opportunité, forte en challenges. En effet, le poste d’infirmière RAAC n’existait pas avant qu’on me le propose. Il y avait alors tout à faire, de la création des protocoles jusqu’à la mise en œuvre dans les services.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

C’est un poste extrêmement varié. Outre ma mission principale de préparation du patient avant son intervention chirurgicale, j’ai également des travaux d’audit à réaliser afin d'évaluer l'implémentation de la RAAC. J’apprécie beaucoup la grande coordination interprofessionnelle et interservices qui existe.

Avez-vous un souvenir qui vous a marquée dans votre vie professionnelle récente ?

Incontestablement, l’ouverture de l’hôpital de jour. Cette structure accueille les patients durant une matinée, une après-midi, voire une journée complète afin de réaliser une préparation optimale à leur intervention. Ce projet est né en avril dernier. Cela a nécessité une vraie coordination entre tous les professionnels de l’hôpital, médicaux et paramédicaux. Je suis très fière de cette ouverture.

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

J’aimerais ouvrir la RAAC à d’autres spécialités au sein de l’hôpital où j’exerce. D’ici la fin de cette année, nous allons l’étendre à la chirurgie thoracique. L’an prochain, l'urologie pourrait aussi être concernée.