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Endométriose : une échographie d’expertise pour diagnostiquer la maladie

le 28/12/2021

L’endométriose toucherait une femme sur dix en âge de procréer. Cette maladie complexe, qui peut être parfois invalidante, est malheureusement diagnostiquée trop tardivement encore aujourd’hui. À l’Hôpital privé Armand Brillard (Ramsay Santé), situé à Nogent-sur-Marne (Val-de Marne), le Dr Jean-Marc Levaillant pratique une échographie d’expertise pour déceler la maladie et cartographier ses atteintes.

L’endométriose toucherait une femme sur dix en âge de procréer. Cette maladie complexe, qui peut être parfois invalidante, est malheureusement diagnostiquée trop tardivement encore aujourd’hui. À l’Hôpital privé Armand Brillard (Ramsay Santé), situé à Nogent-sur-Marne (Val-de Marne), le Dr Jean-Marc Levaillant pratique une échographie d’expertise pour déceler la maladie et cartographier ses atteintes.

Un examen tout en douceur

L’endométriose se caractérise par la migration des cellules de l’endomètre dans la cavité abdominale, en dehors de l’utérus. Sensible aux cycles hormonaux, l’endométriose se développe lors des règles, et peut entraîner plusieurs symptômes chez la patiente. « Les trompes, en quelque sorte, font leur travail à l’envers et les cellules migrent en sens inverse pour potentiellement s’accrocher aux ovaires, au tube digestif, à la vessie ou encore aux ligaments suspenseurs », explique le Dr Levaillant.

Pour diagnostiquer la maladie, l’échographiste procède à une échographie endovaginale dynamique en 2D et 3D. « De façon très douce et avec beaucoup d’empathie, on introduit une sonde, de la vulve au fond du vagin, pour nous permettre de visualiser les différents organes et voir s’il n’y a pas de kystes ou de fixités (des organes fixés les uns avec les autres) induits par l’endométriose », poursuit l’échographe. L’objectif est de diagnostiquer la maladie et de cartographier les lésions.

Un diagnostic et un traitement associé

Une fois l’échographie réalisée, elle sera souvent complétée par une IRM. « C’est en comparant ces deux imageries que nous pourrons discuter d’un traitement adapté, soit médical ou chirurgical. Dans 95 % des cas, une intervention n’est pas envisagée. La prise de la pilule contraceptive pourra, à elle seule, stabiliser la maladie », précise le Dr Levaillant. Lorsqu’une intervention chirurgicale est nécessaire, elle est réalisée de façon ciblée, en fonction de l’aspect fonctionnel et de la localisation de la douleur.

Il est vrai que l’endométriose peut être une source d’angoisse chez les patientes. « L’infertilité fait peur à beaucoup d’entre elles, mais il faut savoir que les techniques chirurgicales ont énormément évolué ces dernières années et que la procréation médicalement assistée est une solution qui mène souvent à des grossesses chez les femmes atteintes d’endométriose », assure le praticien. De quoi redonner de l’espoir.