Une prise en charge repensée

Historiquement, ce sont les opérations de la cataracte, des varices ou encore du canal carpien, ainsi que certaines interventions gynécologiques qui ont d'abord été effectuées en ambulatoire. Mais si l'Association française de chirurgie ambulatoire comptabilisait seulement 17 opérations réalisables en ambulatoire voici quelques années, ce chiffre est aujourd'hui passé à plus de 40. Chaque équipe décidant les actes qu'elle transforme dans ce mode de prise en charge.

Aider le patient à être acteur de sa prise en charge

Des interventions plus complexes se réalisent aujourd'hui sans hospitalisation complète : ablation de la vésicule biliaire, opération des hernies inguinales ou interventions au niveau des sinus, chirurgie de l'obésité, thyroïdectomie, ligaments croisés du genou, intervention pour rupture de la coiffe de l'épaule, voire des interventions pour hernie discale lombaire, et prothèse totale de la hanche.
Dès lors, la prise en charge ambulatoire doit s'organiser dans un parcours de soins parfaitement centré autour du patient concerné. Il s'agit d'aider ce dernier à être acteur de sa prise en charge. Le Passeport ambulatoire, document de liaison développé par le Groupe, qui contient toutes les consignes utiles et les éléments nécessaires à chaque étape de la prise en charge, aide le patient en ce sens.

Favoriser l'interaction entre l'hôpital et la médecine de ville

La prise en charge en ambulatoire implique de sécuriser le parcours de soin en amont et en aval de l'intervention. Chez Ramsay Générale de Santé, plus de 230 médecins et cadres soignants ont été formés au « Chemin clinique ». Cette méthode permet aux équipes de professionnels à partir d'une évaluation de leurs pratiques et d'une description des prises en charge ambulatoire à déployer, de se réorganiser en toute sécurité, intégrant les recommandations des sociétés savantes, tenant compte des attentes spécifique des patients et des besoins de coordination des soins. De nouvelles fonctions font leur apparition, comme le médecin coordonnateur. Et des tâches nouvelles peuvent être intégrées dans la prise en charge d'un patient, tel que l'appel du lendemain pour s'assurer de son suivi à domicile.
Une organisation repensée pour l'ambulatoire, c'est enfin davantage d'interactions entre l'hôpital et les professionnels de la ville. Ramsay Générale de Santé forme ainsi des infirmières libérales à la gestion des suites opératoires.


De plus en plus de spécialités éligibles à la chirurgie ambulatoire

Au plan national (tous secteurs hospitaliers confondus), les actes chirurgicaux les plus pratiqués en ambulatoire sont* :

  • le canal carpien (92,4 % d'ambulatoire),
  • la cataracte (86,9 %),
  • la chirurgie du ménisque (83,8 %),
  • la chirurgie des varices (79,8 %),
  • la ligature des trompes (79,5 %),
  • la chirurgie de la maladie de Dupuytren, qui touche la main (79 %),
  • l'arthroscopie du genou (62,4 %).

* Source : Afca, Association française de chirurgie ambulatoire - Chiffres 2013