Une prise en charge du patient globale et innovante
Le Groupe compte 14 hôpitaux de référence en cancérologie, 10 centres de radiothérapie et 21 services de chimiothérapie ambulatoire. Ses établissements bénéficient au total d'environ 200 autorisations en cancérologie. Depuis fin 2012, certains d'entre eux ont développé une expertise particulière dans le traitement du cancer. Véritables pôles de référence, ces établissements spécialisés - quatre Instituts de cancérologie et deux Instituts du sein - présentent une organisation des soins et un dispositif d'accompagnement des patients particulièrement qualitatifs, efficients et lisibles sur le même site. Ils prennent en charge tous les patients, sans condition de ressources.
Une prise en charge coordonnée et personnalisée
La cancérologie constitue la filière de soins la plus aboutie de Générale de Santé.
Le cancer est une pathologie complexe, pouvant mobiliser jusqu'à une quinzaine d'intervenants autour du patient. Combattre cette maladie, première cause de mortalité en France, requiert en effet non seulement une expertise médicale et paramédicale, mais aussi des ressources humaines pour coordonner, organiser, accompagner et rassurer les patients et leurs proches durant plusieurs mois, voire plusieurs années parfois.
Aussi le Groupe Générale de Santé s'est-il doté, dès 2007, de son propre Plan Cancer à travers lequel il a engagé ses établissements spécialisés à proposer une prise en charge de qualité, simplifiée, coordonnée et individualisée aux patients atteints d'un cancer. Le Groupe fait ainsi siennes les exigences des Plans Cancer gouvernementaux et, notamment, ses mesures emblématiques : réunions de concertation pluridisciplinaires, dispositif d'annonce respectueux, organisation coordonnée des soins de support, intégration des patients dans les essais cliniques...
Mais son engagement va plus loin. Fin 2012, le Groupe a labellisés 4 Instituts de cancérologie à Paris (Les Peupliers), Lille (Lille Métropole), Lyon (Jean Mermoz) et Marseille (Marseille Provence), auxquels se sont ajoutés, depuis, deux Instituts du Sein, à Valence et au Havre. Dans la course contre la montre que peut représenter le traitement du cancer, le cahier des charges de ces Instituts présente nombre de garanties : accès rapide sur un même site à toutes les compétences (prévention, diagnostic et traitements), accueil des urgences, dispositif d'accompagnement pour le patient et ses proches, accompagnement spécifique des patients les plus vulnérables, coordination avec le médecin traitant, accès à l'innovation et recherche clinique principalement.
Une organisation fluide, du diagnostic au retour à domicile
Le maître mot de l'organisation des Instituts de cancérologie Générale de Santé est la simplification.
Il s'agit de simplifier l'accès des patients au diagnostic et aux traitements dans les délais les plus brefs, de faciliter le travail des équipes au quotidien et la collaboration avec les médecins traitants et, plus largement, les professionnels de la ville. Pivots de cette organisation, trois nouveaux métiers ont été déployés au sein des Instituts de cancérologie.
L'infirmière coordinatrice des parcours de soins, référente joignable sur un numéro vert, fait le lien entre les différents interlocuteurs de l'établissement et de la ville, à toutes les étapes de la prise en charge et suit les patients les plus vulnérables jusqu'après leur retour à domicile. La création de cette fonction a d'ailleurs valu à l'Hôpital privé des Peupliers le trophée FHP 2014 de la Relation avec les Usagers.
L'assistante en cancérologie seconde l'ensemble des professionnels de la filière de soins à tous les niveaux : gestion de planning, organisation, actions de communication, complétude des dossiers, notamment. L'attachée de recherche clinique (ARC) apporte son aide aux praticiens dans différentes missions : inclusion de patients dans des essais thérapeutiques, publications, étude des délais de prise en charge, etc.
Ultime pièce du puzzle, la prise de rendez-vous centralisée, qui ouvre l'accès aux soins de support : psychologue, diététicien, référent douleur, assistante sociale, onco-esthéticienne... Ceux-ci aident les patients à mieux vivre les effets de la maladie et du traitement. Un dispositif d'accompagnement par l'association Juris Santé aide les patients et leurs proches à résoudre les nombreuses questions administratives et juridiques soulevées par une maladie au long cours.
La technologie et la recherche au service du patient
Afin d'offrir à ses patients atteints de cancer les meilleures chances de guérison, Générale de Santé investit dans des équipements médicaux de pointe.
Ainsi l'Institut de cancérologie Lille Métropole et l'Hôpital privé d'Antony sont équipés depuis 2013 d'un robot chirurgical Da Vinci de toute dernière génération. Cet équipement optimise la précision du geste opératoire lors d'interventions mini-invasives, notamment pour le traitement chirurgical de tumeurs de la prostate, du rein ou du poumon.
De même, l'Institut de cancérologie Marseille Provence a fait l'acquisition, en 2013, d'un Cyberknife, matériel robotisé de radiochirurgie dont il n'existe qu'un seul équivalent - de génération antérieure - en région PACA et huit seulement au plan national. Grâce à un « tracking » en temps réel par imagerie, permettant d'irradier les lésions cancéreuses avec une extrême précision, l'appareil procure un gain thérapeutique important pour le traitement des lésions cérébrales ou des tumeurs mobiles, par exemple pulmonaires ou hépatiques, ou réputées inopérables, tout en préservant au maximum les tissus sains alentour.
Le Groupe s'ouvre également à de nouvelles et prometteuses spécialités médicales, telles que l'oncogénétique. Déployée au sein de ses Instituts, cette spécialité permet d'identifier d'éventuelles prédispositions génétiques au développement d'un cancer, d'affiner un diagnostic ou un pronostic, d'évaluer la réponse d'un patient à une thérapie ciblée, ou encore d'estimer le risque d'une réponse toxique à une thérapie standard.
Enfin, le Groupe, soucieux d'offrir à ses patients l'accès aux meilleurs traitements, mise sur une recherche dynamique. Le choix d'intégrer au moins une attachée de recherche clinique dans chacun de ses Instituts permet aux patients d'accéder aux traitements les plus récents. Il ouvre aussi des perspectives à plus long terme, dans le cadre de projets de recherche plus fondamentale menés en collaboration avec des CHU.