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SurVi : un comité dédié à la prévention des violences

le 16/01/2023

Lutter contre toutes les formes de violences, telle est l’ambition du comité SurVi de la Clinique Aguiléra (Ramsay Santé), située à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Anne-Marie Martin, psychologue et référente du comité, revient sur les objectifs et les actions de cet organisme engagé.

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Lutter contre toutes les formes de violences, telle est l’ambition du comité SurVi de la Clinique Aguiléra (Ramsay Santé), située à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Anne-Marie Martin, psychologue et référente du comité, revient sur les objectifs et les actions de cet organisme engagé.

Le comité SurVi est né en 2017 d’un constat clair : celui du manque d’informations et de formations des équipes de soins de la clinique sur la prise en charge des victimes de violences conjugales. Ce comité de surveillance, initialement créé pour les violences faites aux femmes, a pour objectif premier de limiter leur hospitalisation et répondre à leurs besoins préalablement identifiés (hébergement, soutien psychologique, aide sociale ou autre). 

Aujourd’hui, il vient en aide aux femmes comme aux hommes victimes de tous types de violences (conjugales, urbaines, psychologiques, par harcèlement, etc.) et qui n’ont personne vers qui se tourner. 

L’organisme est composé d’une équipe pluridisciplinaire comprenant deux infirmières, deux aides-soignantes, deux psychologues, une diététicienne, un cadre de santé, un responsable qualité, un responsable de direction, et un médecin référent.

Un protocole d’intervention spécifique

« La mission du comité SurVi est double : d’une part, il s’agit de repérer les victimes de violences, et d’autre part de sensibiliser les équipes médicales mais aussi paramédicales, administratives et d’entretien, à leur prise en charge. Nous avons ainsi développé un protocole d’intervention qui prend en charge la victime dès lors que des faits de violences sont verbalisés, en proposant un premier entretien et une première écoute avec une psychologue et une assistante sociale, précise Anne-Marie Martin, psychologue et référente du comité. Ensuite, si la victime le souhaite, nous activons les démarches nécessaires pour le signalement des faits, et répondons à leurs besoins

Des journées mondiales pour sensibiliser aux actions du comité 

« À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui s’est tenue le 25 novembre, nous avons proposé des actions de sensibilisation sur la semaine, avec d’une part un atelier à la Médiathèque de Biarritz, animé par une équipe pluridisciplinaire à l’aide de divers outils (films de prévention, exposition, affiches, jeux, etc.), et d’autre part un stand de jeux à la Clinique Aguiléra pour mieux faire connaître nos actions », précise l’experte.

En plus de cette journée de prévention qui libère la parole, le comité SurVi souhaite multiplier ses actions dans le temps et favoriser davantage la formation et le dialogue. « Nous souhaitons profiter d’autres journées, comme la Journée mondiale de la sécurité des patients portée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore les Journées régionales qualité et sécurité (JRQS), pour sensibiliser à nos actions, aller à la rencontre d’autres partenaires, interpeller le public et les équipes de soins pour fluidifier la prise en charge de ces victimes », conclut la psychologue.