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Quel a été votre parcours avant de devenir pharmacien gérant chez Ramsay Santé ? 

J’étais à la tête d’une officine située à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) durant 25 ans, avant de rejoindre la Clinique de Domont (qui a obtenu le niveau de certification A en 2017 par la Haute Autorité de Santé). J’ai réalisé mes études à l’université Paris-Descartes (Paris V).  

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre quotidien chez Ramsay Santé ?  

J’apprécie particulièrement l’aspect transversal et polyvalent de ma profession. Le métier de pharmacien gérant rime avec responsabilité, autonomie ou encore gestion des stocks. C’est un domaine passionnant qui me permet d’apprendre de nouvelles choses chaque jour. Je suis constamment en mouvement, ce qui me demande une grande capacité d’adaptation. Je suis responsable du service stérilisation et du bon déroulement de la délivrance des médicaments, des dispositifs médicaux exerçant dans une clinique MCO (Médecine et Chirurgie Orthopédique) dans laquelle je dois répondre aux besoins des services et des chirurgiens. Les praticiens réalisent des chirurgies orthopédiques, intestinales et des opérations de la cataracte en ambulatoire. J’anime la COMEDIMS (Commission du Médicament et des Dispositions Médicaux Stériles) et je participe aussi très régulièrement à des réunions, notamment celle du comité de direction. Cela me permet de faire le point sur l’activité de l’établissement et sur l'évolution des projets. 

Qu’est-ce qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récemment ?

L’élément qui m’a le plus marqué est sans aucun doute la pandémie de Covid-19 et l’arrivée des vaccins. Mes collègues et moi avons dû faire face à de nombreux imprévus : rupture de stocks, augmentation des tarifs des équipements, difficulté à se procurer des vaccins…  

Quels sont vos enjeux durant cette crise sanitaire ? 

Il est plus que jamais important de savoir administrer l’aspect économique (consommations, dépenses…) en raison des chamboulements de gestion, liés à la Covid-19. Il faut savoir s’adapter à de nouvelles procédures. Il est également important d’entretenir une bonne relation avec l’ARS (Agence régionale de santé), l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) ainsi que l’ATIH (Agence technique de l’information sur l’hospitalisation). 

Comment percevez-vous la pharmacie de demain ?

Le domaine pharmaceutique a beaucoup évolué depuis mes débuts et il continue d’évoluer. J’imagine le futur plus simple d’un point de vue informatique et plus complet au niveau des ressources humaines, afin que les formations soient plus accessibles au personnel. J’imagine également des pharmacies plus spacieuses, car il est parfois difficile de gérer des stocks dans des espaces limités.