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Portrait de professionnel de santé : Thomas Righi, orthoprothésiste

le 22/07/2022

Depuis plus de dix ans, Thomas Righi exerce à la Clinique Provence Bourbonne (Ramsay Santé), située à Aubagne (Bouches-du-Rhône), en tant qu'orthoprothésiste, spécialiste de l’appareillage médical. Son quotidien consiste à concevoir et à réaliser des prothèses et des orthèses sur-mesure, dans le but de redonner une autonomie au patient. Portrait.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Thomas Righi, 37 ans. Je suis fabricant de matériel orthopédique sur-mesure depuis bientôt 14 ans dans la société BTC Orthopédie, après avoir obtenu un baccalauréat scientifique ainsi qu’un master en ingénierie et ergonomie du mouvement humain, suivit de l'obtention du diplôme d'Orthoprothésiste. J’exerce à la Clinique Provence Bourbonne depuis plus de dix ans.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

J’ai su que je deviendrais orthoprothésiste après avoir réalisé un stage de six mois, à la fin de mon master. C’est grâce à cette expérience professionnelle que j’ai pu découvrir ce métier, qui m’a immédiatement passionné par son aspect technique, manuel et humain. À la suite de ce stage, j’ai donc réalisé un BTS prothésiste-orthésiste en alternance, obligatoire pour pouvoir exercer.

En quoi consiste votre métier ?

Mes missions consistent à concevoir, réaliser et appliquer des prothèses (appareils destinés à remplacer un membre manquant) et des orthèses (dispositifs destinés à compenser une déficience musculaire ou articulaire), 100 % personnalisées. Mon quotidien est très varié entre mon cahier des charges relatif à l’appareillage, la fabrication du matériel sur-mesure, les essayages et le suivi des patients à la Clinique Provence Bourbonne… C’est un métier riche, complet et très passionnant.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

J’apprécie tout particulièrement le travail et lien de confiance établi avec les médecins, les équipes pluridisciplinaires (kinésithérapeutes, ergothérapeutes…) ainsi qu'avec les patients : accidentés de la route, victimes d’AVC, amputés suite à des atteintes vasculaires, maladies ou accident de la voie publique… Je dois toujours être en mesure de pouvoir leur proposer des solutions, afin de leur apporter un résultat fonctionnel. Je dispose, pour cela, de multiples outils de pointe : des scanners 3D (notamment pour les prises de mesure des corsets, ou des prothèses…), des tapis de marche connectés, pour améliorer les réglages des dispositifs sur-mesure, des capteurs de pression pour améliorer objectivement l'appareillage, etc.

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récente ?

Oui, celui d’un patient âgé de 21 ans, doublement amputé de cuisse suite à un accident de la voie publique. Je l’ai pris en charge du début jusqu’à la fin de son hospitalisation (ainsi qu'à sa sortie). J’ai été particulièrement touché de le voir marcher à nouveau, grâce aux prothèses que nous lui avons confectionnées, à la pointe de la technologie, et grâce à son incroyable force de caractère.

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Je suis toujours à la recherche d’outils et de matériaux plus performants, dans l’objectif d’améliorer le résultat fonctionnel et le confort des patients. Le matériel et les techniques évoluent en permanence au fil des années. Mon principal souhait est de parvenir à apporter des services toujours plus innovants aux patients.